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15 septembre : GrĂšve !

15 septembre : GrĂšve !

15 septembre : GrĂšve !

Cet Ă©tĂ©, le gouvernement a publiĂ© Ă  coup de 49-3 l’ultra-minoritaire loi « Travail » qui dynamite le socle des garanties collectives des salariĂ©s contre l’avis des organisations syndicales CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL-FIDL et la mobilisation de quatre mois pour son retrait.

Dans le mĂȘme temps, il multiplie les actes de rĂ©pression syndicale et prolonge l’état d’urgence qui menace directement le droit de manifester.

Le gouvernement poursuit sa politique de destruction dans l’Éducation nationale comme dans tous les secteurs.

Cet appel national au 15 septembre a une signification claire :

Le passage en force du gouvernement ne nous arrĂȘtera pas! Nous restons unis sur notre revendication! Nous ne lĂącherons pas! Nous ne nous laisserons pas dĂ©tourner de nos revendications ! Cette loi, rĂ©forme de dĂ©rĂšglementation gĂ©nĂ©ralisĂ©e des droits des salariĂ©s dont la logique fait dĂ©jĂ  des ravages et devrait se poursuivre, doit ĂȘtre abrogĂ©e ! La dĂ©rĂ©glementation tous azimut doit cesser!

Faites-nous remonter l’Ă©tat de la mobilisation dans votre Ă©cole :

Promulgation ou pas, on n’en veut pas ! Abrogation de la Loi Travail

Rien n’y fait, malgrĂ© 3 articles 49-3 successifs, les salariĂ©s et l’immense majoritĂ© des français se prononcent toujours contre la loi El Khomri. Une loi Ă  tel point rejetĂ©e que le gouvernement n’avait mĂȘme pas confiance en sa majoritĂ© pour en dĂ©battre au Parlement !

PromulguĂ©e le 8 aoĂ»t dernier, la loi « Travail » menace Ă  terme l’ensemble des garanties collectives encadrant le contrat de travail. Dans le cadre des attaques contre la fonction publique, elle pourrait servir de point d’appui pour dĂ©grader aussi les statuts des agents publics. Elle marque la disparition du principe de faveur – conquis en 1936 – et l’inversion de la hiĂ©rarchie des normes, notamment pour la dĂ©finition du temps de travail et le taux de majoration des heures supplĂ©mentaires. C’est une loi de dumping social.

Ce recul sans prĂ©cĂ©dent permet Ă  Pierre Gattaz, prĂ©sident du MEDEF d’exiger 90 milliards d’euros supplĂ©mentaires d’allĂšgements fiscaux pour les patrons, qui s’ajouteraient aux 40 milliards dĂ©jĂ  obtenus dans le cadre du Pacte de responsabilité 

Pour tenter d’imposer cette politique de rĂ©gression sociale, le gouvernement, isolĂ© dans la population et mĂȘme dans son propre camp, utilise des mĂ©thodes autoritaires. La prolongation de l’état d’urgence servant de prĂ©texte pour tenter d’interdire les manifestations. Ce climat sert mĂȘme Ă  Mme El Khomri de dĂ©savouer l’inspection du travail en validant le licenciement d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndical d’Air France. L’action syndicale Ă©tant peu Ă  peu assimilĂ©e Ă  un dĂ©lit de droit commun.
D’ailleurs, l’article 3 de la loi du 21 juillet 2016, qui proroge de six mois l’état d’urgence, Ă©nonce explicitement que « les cortĂšges, dĂ©filĂ©s et rassemblements de personnes sur la voie publique peuvent ĂȘtre interdits dĂšs lors que l’autoritĂ© administrative justifie ne pas ĂȘtre en mesure d’en assurer la sĂ©curitĂ© compte tenu des moyens dont elle dispose ».

Les Unions RĂ©gionales CGT, CGT-FO, Solidaires, FSU et UNEF d’Ile de France rĂ©affirment qu’elles n’entendent pas se soumettre, surtout lorsqu’il en va de la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts matĂ©riels et moraux des salariĂ©s.

S’inscrivant dans le cadre de la dĂ©claration commune des 7 organisations nationales du 8 juillet : « 
.. », les organisations signataires rĂ©affirment leur dĂ©termination Ă  combattre la loi « Travail » et Ă  en obtenir l‘abrogation et plus gĂ©nĂ©ralement Ă  faire aboutir l’ensemble des revendications des salariĂ©s et des jeunes.

Pour ce faire elles appellent Ă  se mobiliser massivement pour rĂ©ussir la journĂ©e d’actions du 15 septembre contre la loi Travail, et Ă  manifester Ă  14H00 place de la Bastille.
Promulgation ou pas, on n’en veut pas ! Abrogation de la Loi Travail !

Paris, le 2 septembre 2016

CommuniquĂ© CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – FIDL – UNL

Rendez-vous place de la Bastille Ă  14 h

23 et 28 juin : GrĂšve !

23 et 28 juin : GrĂšve !

23 et 28 juin : GrĂšve !

AprĂšs la grĂšve du 14 juin oĂč, franchissant un nouveau cap, 1 million de manifestants ont dĂ©filĂ© Ă  Paris pour exiger le retrait de la loi Travail,

comme seul recours, le gouvernement menace maintenant le droit de manifester, n’hĂ©sitant pas Ă  instrumentaliser des violences qui n’ont rien Ă  voir avec les manifestants.

AprĂšs le 49.3, l’interdiction de manifester ?

GREVE ET MANIFESTATION LES 23 ET 28 JUIN !

Les Syndicats (sauf Ă©videmment CFDT et UNSA), par une dĂ©claration commune (en piĂšce Jointe), ne cĂšdent pas et appellent Ă  poursuivre pour obtenir le retrait, en particulier par deux nouvelles journĂ©es d’action les 23 et 28 juin. MĂȘme la CFE-CGC demande dĂ©sormais le retrait du projet!

C’est par la grĂšve et la manifestation que nous dĂ©fendrons le droit de grĂšve et de manifester ! Droit que nous utilisons pour obtenir le retrait du projet de loi Travail !
Vous avez jusqu’Ă  ce soir minuit pour envoyer votre dĂ©claration d’intention de grĂšve Ă  l’IEN (pour le 23juin)
Vous trouverez ci-joint une lettre type d’intention de grĂšve, mais pour aider vous pouvez utiliser notre formulaire (informatique) type de dĂ©claration de grĂšve que vous n’aurez plus qu’Ă  transfĂ©rer Ă  votre IEN par mail (l’adresse mail de l’IEN sera indiquĂ©e). Pour cela il vous suffit de cliquer sur le bouton suivant :

Faites-nous remonter l’Ă©tat de la mobilisation dans votre Ă©cole :

Le gouvernement pratique le dialogue de sourd !

Massive, dynamique, combattive, revendicative, la manifestation nationale unitaire d’hier Ă  Paris et en province est une grande rĂ©ussite. Elle illustre la dĂ©termination sans faille des salariĂ©-e-s, des privĂ©-e-s d’emploi, des jeunes et des retraitĂ©-e-s Ă  gagner le retrait du projet de loi Travail et Ă  obtenir de nouveaux droits.

Les organisations dĂ©noncent une nouvelle fois les violences qui ont Ă©maillĂ© les abords de la manifestation. Leur service d’ordre a jouĂ© son rĂŽle en assurant le bon dĂ©roulement du cortĂšge syndical.

Les organisations demandent au gouvernement de garantir les bonnes conditions d’exercice du droit de manifester. Il est de sa responsabilitĂ© d’assurer la sĂ©curitĂ© et le maintien de l’ordre.

Le Premier ministre assimile les manifestants Ă  ceux qu’il qualifie de casseurs et rejette sa propre responsabilitĂ© sur les organisations syndicales en leur imputant le climat social qui se dĂ©tĂ©riore.

Il veut interdire les manifestations ! Comme si en muselant la contestation, il réglait le problÚme !

C’est inadmissible !

Le gouvernement refuse d’entendre !  Il cherche Ă  dĂ©tourner l’opinion publique du cƓur du sujet posĂ© par le projet de loi. Les organisations quant Ă  elles restent centrĂ©es sur : l’inversion de la hiĂ©rarchie des normes, les accords de dĂ©veloppement et de maintien de l’emploi, les conditions de licenciement, le rĂ©fĂ©rendum d’entreprise, la mĂ©decine du travail. Autant d’Ă©lĂ©ments dans le projet de loi qui en l’Ă©tat sont dĂ©favorables aux salariĂ©s.

Comment peut-il continuer de mĂ©priser ainsi l’expression de millions de salariĂ©-e-s, de privĂ©-e-s d’emplois, de  jeunes et de retraitĂ©-e-s ?

Comment peut-il refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des mois ?

Le Président de la République reste silencieux aprÚs le courrier des organisations syndicales du 20 mai. Restera-t-il de marbre devant les milliers de votations que lui remettront les organisations le 28 juin prochain ?

D’ores et dĂ©jĂ  des dizaines de milliers de votation pour le retrait  du projet de loi sont recueillies. Les organisations appellent les salariĂ©-e-s, les privĂ©-e-s d’emploi, les jeunes, et les retraitĂ©-e-s Ă  voter massivement.

Depuis trois mois se multiplient les pĂ©titions, manifestations, grĂšves, occupations de lieu de travail… le rejet du projet de loi est bien rĂ©el et il demeure profondĂ©ment ancrĂ© y compris dans l’opinion publique.

Les organisations appellent à poursuivre les actions revendicatives sous les formes décidées localement et à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 et 28 Juin prochains :

·       Le 23 juin, pendant l’examen au SĂ©nat (grĂšves, interpellations des parlementaires, rassemblements, manifestations, confĂ©rences de presse 
) ;

·       le 28 juin prochain, date prévue du vote du Sénat, pour remettre la votation citoyenne auprÚs des préfectures et à la Présidence de la République pour la région parisienne et en organisant des grÚves et des manifestations.

Elles se retrouveront le 24 juin prochain.

CommuniquĂ© CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – FIDL – UNL

Rendez-vous place d'Italie Ă  14 h, Place de la Bastille

Classes CM2/6e, retrait du projet !

Classes CM2/6e, retrait du projet !

Classes CM2/6e, retrait du projet !

PÉTITION

FSU FO CGT SUD

Les soussignĂ©s s’associent au vƓu adoptĂ© par le CTA de l’acadĂ©mie de CrĂ©teil du 31/05/2016. Le CTA rĂ©affirme l’exigence d’abrogation de la rĂ©forme du collĂšge.  Il demande l’arrĂȘt des expĂ©rimentations des classes Ă  double-niveau CM2/6Ăšme. VƓu adoptĂ© par 9 voix pour (FSU, FO et CGT) et 1 contre (UNSA).

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DĂ©claration de la fĂ©dĂ©ration Nationale de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle FO – AcadĂ©mie de CrĂ©teil

Le rectorat de Créteil prétend expérimenter des classes à double-niveau CM2/6Úme !

ABANDON de ce projet !

Respect des statuts particuliers des Professeurs des Écoles et des Professeurs de LycĂ©es et CollĂšges !

Non au corps unique qui signifierait la remise en cause des droits de tous !

Dans l’avant-projet acadĂ©mique soumis pour « concertation » aux organisations syndicales, le rectorat a annoncĂ© vouloir mettre en place, Ă  titre d’expĂ©rimentation, des classes double-niveau CM2-6Ăšme. Il s’agit, selon la Rectrice, de renforcer le cycle 3 (Cm1-Cm2-6Ăšme) et de renforcer la liaison Ă©cole-collĂšge, pilier de la loi d’orientation Peillon de 2013 et de la rĂ©forme des collĂšges.

Plusieurs Ă©tablissements (collĂšges et Ă©coles) de l’AcadĂ©mie seraient concernĂ©s. Mais lors du ComitĂ© Technique AcadĂ©mique du 31 mai, lorsque les reprĂ©sentants FO, ont demandĂ© la liste des Ă©tablissements volontaires, La Rectrice a refusĂ© de la communiquer en arguant du fait qu’elle n’Ă©tait pas consolidĂ©e !

Pourquoi faudrait-il donc cacher cette liste aux représentants des personnels ?

Au collĂšge Balzac de Neuilly-sur-Marne, la direction devait soumettre au vote du conseil d’administration du 2 juin un « livret-classe parcours Cm2-6Ăšme » (le vote a Ă©tĂ© finalement diffĂ©rĂ© de 15 jours… hasard ?) dans lequel sont formulĂ©es les propositions suivantes :

– faire venir 3 jours par semaine une classe de CM2 de l’école Marcel Cachin dans le collĂšge

– crĂ©er deux groupes double-niveau 6Ăšme/CM2 dont les emplois du temps seraient « calĂ©s » afin qu’un groupe ait cours avec le professeur des Ă©coles et l’autre avec les enseignants du collĂšge

– les Ă©lĂšves de 6Ăšme auraient donc, par semaine, 4h de français (sur 4h30), 3h de Maths (sur 4h30), 1h d’anglais (sur 4h), 2h de sciences (sur 4h) et 2h d’enseignements artistiques (sur 2h) en commun avec les CM2

– le tout serait cadrĂ© par un « projet commun » dans lequel activitĂ©s et productions sont dĂ©jĂ  imposĂ©es.

La FNEC-FP FO CrĂ©teil alerte les personnels sur la signification de la mise en place de telles expĂ©rimentations pilotĂ©es directement par le rectorat. Celles-ci s’insĂšrent pleinement dans la mise en oeuvre de la rĂ©forme des collĂšges dont nous exigeons l’abrogation. Elles contiendraient, de fait, la remise en cause des statuts particuliers des professeurs du second degrĂ© qui prĂ©voient qu’ils enseignent des connaissances disciplinaires Ă  des Ă©lĂšves de collĂšges et lycĂ©es. Elles entraĂźneraient, de fait, une multiplication de rĂ©unions de « concertation » pour les collĂšgues. Ainsi, avec un tel projet, comment concilier les 24 heures hebdomadaires d’enseignement des professeurs des Ă©coles avec les 18 heures des certifiĂ©s, au moment oĂč la ministre de la fonction publique vient de publier un rapport sur le temps de travail des fonctionnaires (dans lequel est pointĂ© le fait que les fonctionnaires ne feraient pas assez d’heures !!!) ?

Aux garanties statutaires dĂ©finies nationalement par dĂ©cret, ce projet oppose la dĂ©finition locale des obligations rĂ©glementaires de service dĂ©finie par le conseil d’administration ou le « conseil Ă©cole-collĂšge ». A la libertĂ© pĂ©dagogique individuelle dans le cadre de programmes et horaires nationaux, il oppose l’obligation de s’insĂ©rer dans des projets pĂ©dagogiques locaux.

C’est la logique des projets Ă©ducatifs de territoire (PEdT) insĂ©rĂ©s dans la rĂ©forme des rythmes scolaires du 1er degrĂ©. C’est aussi la logique du projet de loi Travail rejetĂ© par les salariĂ©s du privĂ© et du public qui unissent leurs forces pour en exiger le retrait. C’est la logique de l’inversion de la hiĂ©rarchie des normes qui pulvĂ©rise les droits collectifs attachĂ©s au code du travail et aux conventions collectives.

C’est pourquoi la FNEC FP-FO CrĂ©teil demande l’abandon immĂ©diat de ces expĂ©rimentations, l’abrogation de la rĂ©forme des collĂšges, l’abrogation des dĂ©crets sur les rythmes scolaires et exige le respect des statuts particuliers de chacun :

La FNEC FP-FO CrĂ©teil rappelle que, statutairement, les professeurs des lycĂ©es et collĂšges enseignent Ă  des Ă©lĂšves du secondaire, ceux des Ă©coles enseignent Ă  des Ă©lĂšves du primaire, sur la base de programmes, d’horaires, et d’obligations de services dĂ©finies nationalement.

Ainsi en cas d’accident d’un Ă©lĂšve de CM2 en classe avec un certifiĂ©, qui porterait la responsabilitĂ© ?

Et pour les CPE et les personnels administratifs qui travaillent en collÚge ? Devront-ils gérer les élÚves de CM2 qui ne sont pourtant pas inscrits dans leur établissement mais dans une école élémentaire ?

Chacun comprend que cette « expérimentation » est le marchepied pour aller vers un corps unique fusionnant les corps des PE, certifiés et agrégés, remettant en cause les obligations de service de tous pour les aligner sur les 1607 heures de la fonction publique.

Chacun comprend aussi que, pour cela, il faudrait mettre en oeuvre les « recommandations » du rapport Caraglio-Leloup : suppression des circonscriptions du premier degrĂ© (et donc des prĂ©rogatives des IEN) pour placer les Ă©coles et les PE sous la tutelle du chef d’établissement du collĂšge du secteur renommĂ© Établissement Public du Socle Commun. Tout ceci avec la disparition des programmes nationaux pour y substituer le PEdT et l’autonomie de l’établissement (inscrite dans la rĂ©forme des collĂšges et celle des rythmes scolaires).

Lors du CTA du 31 mai, le voeu suivant a été adopté :

Voeu du CTA de l’acadĂ©mie de CrĂ©teil du 31/05/2016 prĂ©sentĂ© par FSU, FO et CGT :

Le CTA rĂ©affirme l’exigence d’abrogation de la rĂ©forme du collĂšge.

Il demande l’arrĂȘt des expĂ©rimentations des classes Ă  double-niveau CM2/6Ăšme.

Adopté par 9 voix pour (FSU, FO et CGT) et 1 contre (UNSA)

La FNEC FP-FO Créteil appelle les collÚgues à se réunir dans leurs établissements,

– Ă  signer massivement le voeu du CTA exigeant le retrait de ces expĂ©rimentations,

– Ă  rĂ©affirmer leurs revendications d’abrogation de la rĂ©forme des collĂšges, d’abrogation des dĂ©crets sur les rythmes scolaires et de retrait du projet de loi El Khomri,

23 et 28 juin : GrĂšve !

14 juin : GrĂšve Unitaire !

14 juin : GrĂšve Unitaire !

Le 14 juin, c’est le moment ! Le gouvernement est fragilisĂ© ! Tous les jours, ce sont de nouveaux rebondissements, c’est la cacophonie dans le camp du gouvernement ! Dans l’unitĂ© CGT-FO-FSU-SUD, le mouvement de grĂšve et de blocage s’enracine dans le pays !

Les manifestants de province viendront Ă  Paris manifester le 14 juin ! La manifestation nationale est d’une importance majeure ! PrĂ©parons la grĂšve et la manifestation massives le 14 juin ! Nous pouvons obtenir le Retrait de ce projet de loi et ainsi nous ouvrir la voie Ă  la satisfaction de toutes les revendications.

Dans les Ă©coles, nous appelons Ă  dĂ©cider la grĂšve le 14 juin et Ă  s’organiser pour ĂȘtre le plus nombreux possible en manifestation.

Faites-nous remonter l’Ă©tat de la mobilisation dans votre Ă©cole :

Le gouvernement ne veut rien voir ni entendre, il multiplie mensonges, violences et provocations.
La rĂ©alitĂ© est pourtant simple : les salariĂ©s, soudĂ©s avec leurs organisations syndicales CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL continuent d’exiger le retrait du projet de loi Travail, ils n’acceptent pas le dĂ©nide dĂ©mocratie que reprĂ©sente l’utilisation par le gouvernement du 49-3. L’entĂȘtement du gouvernement renforce la dĂ©termination des salariĂ©s.

Loin de reculer le mouvement s’enracine, les grĂšves et blocages se multiplient, la crise politique du gouvernement et de sa « majoritĂ© parlementaire » empire chaque jour.
Et maintenant ? Il n’y a pas d’autre issue que l’abandon du projet de loi qui, en supprimant la hiĂ©rarchie des normes, engage le fer pour remettre en cause la totalitĂ© des garanties collectives qui protĂšgent les salariĂ©s, du public comme du privĂ©, dans tous les domaines : temps de travail, salaires, obligations de service, droit syndical, protection sociale.

Pour le retrait, les organisations appellent Ă  la grĂšve interprofessionnelle et Ă  la manifestation nationale Ă  Paris le mardi 14 juin.

Alors c’est le moment !

  • C’est le moment de tous s’y mettre pour que soit retirĂ© ce projet rĂ©trograde et antirĂ©publicain.
  • C’est le moment de tous s’y mettre pour s’ouvrir la voie de la satisfaction de toutes les revendications qui posent dans chacun de nos secteurs la dĂ©fense des droits collectifs, des statuts et conventions collectives contre l’individualisation sans fin et l’exploitation sans limites.
  • C’est le moment de nous rĂ©unir dans tous les services et Ă©tablissements pour apprĂ©cier la situation, discuter de la rĂ©alitĂ© des informations concernant le projet de loi et l’ampleur de la mobilisation. C’est le moment de nous dĂ©terminer avec les salariĂ©s de tous les secteurs et de tous les dĂ©partements engagĂ©s pour bloquer le pays par la grĂšve.
  • C’est le moment de prĂ©parer le 14 juin, la grĂšve interprofessionnelle et la manifestation nationale.La FNEC FP FO appelle Ă  la multiplication de rĂ©unions et assemblĂ©es Ă  tous les niveaux, avec les organisations syndicales, pour discuter, dĂ©cider la grĂšve quand les conditions sont rĂ©unies, et organiser concrĂštement la grĂšve et la manifestation nationale du 14 juin.

Montreuil le 30 mai 2016.

Communiqué FNEC-FP FO

Rendez-vous place d'Italie Ă  13 h, direction Invalides.

17 et 19 mai : GrĂšve

17 et 19 mai : GrĂšve

17 et 19 mai : GrĂšve

Vous trouverez ci-joint et dessous le communiquĂ© commun des confĂ©dĂ©rations FO et CGT, la FSU et Solidaires, et les organisations de jeunesse du du 10 mai au soir, suite Ă  l’annonce du gouvernement de passer en force en recourant au 49-3.

Cet appel indique notamment: « (…) Plusieurs secteurs professionnels continuent de dĂ©velopper des actions, des grĂšves (cheminots, routiers, Ă©nergie, chimie, construction, aĂ©roport de Paris, etc.), qui sont autant d’élĂ©ments d’appui et de dynamiques dans la poursuite, l’amplification et l’élargissement du rapport de force. Cette situation renforce la nĂ©cessitĂ© d’amplifier les mobilisations dĂ©jĂ  engagĂ©es (
)

A partir de tous ces Ă©lĂ©ments, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL invitent leurs structures Ă  organiser des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales avec les salariĂ©-es pour dĂ©battre des modalitĂ©s d’actions, de la grĂšve et de sa reconduction.

Elles appellent leurs organisations Ă  construire deux nouvelles journĂ©es de grĂšves et manifestations le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai prochains. De plus, elles n’Ă©cartent aucun type d’initiatives pour les semaines Ă  venir, y compris une manifestation nationale. (…) »

Ce gouvernement est affaibli ! Sinon il ne tenterait pas le 49-3. La majoritĂ© de la population exige le retrait du texte ! Les syndicats CGT – FO – FSU – SOLIDAIRES sont unis pour le retrait ! Les syndicats de salariĂ©s et les organisations de jeunesse sont unis pour le retrait ! De plus en plus de secteurs professionnels dĂ©cident la grĂšve, mĂȘme s’organisent pour la grĂšve reconductible jusqu’au retrait !

Les confédérations invitent à se réunir en assemblées générales pour débattre des suites, y compris de la reconduction de la grÚve.

Le gouvernement doit retirer son projet de loi ! Trop c’est trop !

Nous appelons les collĂšgues du dĂ©partement Ă  s’inscrire dans ce mouvement de grĂšve national et Ă  manifester les 17 et 19 mai prochains pour le retrait du projet de loi « travail ».

Vous trouverez Ă©galement ci-joint une dĂ©claration d’intention type de grĂšve. Attention, pour la grĂšve le 17 mai, la dĂ©claration est Ă  envoyer avant jeudi soir minuit. Pour le 19 mai, c’est Ă  envoyer avant lundi soir minuit.

Faites-nous remonter l’Ă©tat de la mobilisation dans votre Ă©cole :

Projet de Loi travail : amplifier la mobilisation face au déni de démocratie !

Alors que les salariĂ©-es, les jeunes, les privĂ©-es emploi, les retraitĂ©-es sont mobilisĂ©s depuis plus de 2 mois pour le retrait du projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits, alors que l’opinion publique reste massivement opposĂ©e Ă  ce texte, le gouvernement dĂ©cide de passer en force en utilisant le 49.3. Inacceptable!

Ce sont les mobilisations qui ont contraint le gouvernement, Ă  proposer des modifications au projet de loi pour tenter d’en minimiser les impacts. Le compte n’y est toujours pas !

Un code du travail par entreprise Ă  l’opposĂ© de la « hiĂ©rarchie des normes », Ă©lĂ©ment protecteur et Ă©galitaire, perdure dans le projet de loi. Scandaleux!

Plusieurs secteurs professionnels continuent de dĂ©velopper des actions, des grĂšves (cheminots, routiers, Ă©nergie, chimie, construction, aĂ©roport de Paris, etc.), qui sont autant d’élĂ©ments d’appui et de dynamiques dans la poursuite, l’amplification et l’élargissement du rapport de force.

Cette situation renforce la nĂ©cessitĂ© d’amplifier les mobilisations dĂ©jĂ  engagĂ©es le 12 mai sur tout le territoire.

A partir de tous ces Ă©lĂ©ments, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL invitent leurs structures Ă  organiser des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales avec les salariĂ©-es pour dĂ©battre des modalitĂ©s d’actions, de la grĂšve et de sa reconduction.

Elles appellent leurs organisations à construire deux nouvelles journées de grÚves et manifestations le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai prochains.

De plus, elles n’Ă©cartent aucun type d’initiatives pour les semaines Ă  venir, y compris une manifestation nationale.

Afin de faire valoir leurs propositions elles dĂ©cident de s’adresser ensemble au PrĂ©sident de la RĂ©publique pour ĂȘtre reçues rapidement.

Une nouvelle réunion des organisations syndicales se tiendra dÚs le début de la semaine prochaine pour décider de nouvelles mobilisations.

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL