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Évaluation : pétition pour le retrait !

Évaluation : pétition pour le retrait !

Évaluation : pétition pour le retrait !

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Vous trouverez également le document 4-Pages FO détaillant le projet de réforme. Nous vous invitons à le faire circuler.

Le temps est compté. La ministre présentera au CTM du 7 décembre son projet. Signons massivement la pétition !

Nos organisations ont décidé de s’adresser ensemble à tous les personnels pour les alerter et les mobiliser.

La ministre a décidé de refondre l’évaluation des personnels enseignants. La notation chiffrée serait remplacée par une évaluation, fondée sur une inspection et deux entretiens professionnels reposant sur une grille de 11 items dont les critères sont pour l’essentiel éloignés de l’enseignement, et s’appuyant sur un référentiel de compétences professionnelles qui comporte 70 entrées !

Ce projet va de pair avec la mise en place d’un « accompagnement » des personnels qui peut être imposé par la hiérarchie et n’aurait plus grand-chose à voir avec la formation continue, et renforce le contrôle de la hiérarchie sur nos collègues au détriment de leur liberté pédagogique.

Nous refusons la logique de ce projet qui repose sur ces entretiens, sur des critères subjectifs, et qui est l’instrument de l’arbitraire et de l’individualisation. Il est dangereux, inacceptable.

Ce projet obéit à la même logique que celle du décret Chatel de 2012 qui avait été abrogé après l’élection de François Hollande, suite à la mobilisation des personnels appuyée sur l’action commune des organisations syndicales.

Le projet ministériel instaure une classe exceptionnelle, qui est en réalité un « grade à accès fonctionnel ».

Lors de l’introduction de ce type de grade dans la Fonction publique de l’État en 2010 par le gouvernement Sarkozy, toutes les organisations syndicales à l’exception de la CFDT s’étaient prononcées contre.

En voulant valoriser l’exercice de fonctions particulières et l’évaluation, la classe exceptionnelle est la promotion à la « tête du client » et un renforcement de l’inégalité salariale. Il sera réservé à une toute petite minorité et ne sera accessible que pour 10 % de l’effectif d’un corps, dont 8 % justifiant de fonctions particulières. Seuls 2 % des personnels, ayant « fait preuve d’une valeur professionnelle exceptionnelle », pourront y accéder. C’est donc 90 % de l’effectif d’un corps qui en sera irrémédiablement exclu.
De plus, les 10 % du corps ne seront atteints qu’en 2023 ! Là encore, rien ne dit que les dispositions actuelles ne seront pas encore plus orientées vers des promotions uniquement au mérite !

De plus aucune garantie n’est donnée sur un déroulement de carrière sur deux grades (classe normale et hors classe) pour la totalité des collègues.
La « revalorisation » des grilles indiciaires dont se targue la ministre est en fait un miroir aux alouettes.

L’intégration partielle des primes et indemnités minore d’autant le montant de la hausse réelle et très loin de compenser les 14 % de pertes de niveau de vie subies par les enseignant-e-s qui restent parmi les plus mal payé-e-s d’Europe selon les chiffres de l’OCDE.

Nos organisations se sont adressées à la ministre le 6 octobre pour lui demander de renoncer à ce projet néfaste et d’ouvrir de véritables négociations. Notre demande est restée à ce jour sans réponse.

Nos organisations appellent les personnels à se réunir dans les établissements secondaires et les écoles, à s’adresser à la ministre sur ces revendications.

Le projet de la ministre Vallaud-Belkacem sur l’évaluation des enseignant-e-s ne doit pas voir le jour : la ministre doit y renoncer.

La FNEC-FP FO, la CGT Educ’action, Sud éducation

Le 16 novembre 2016

Évaluation des enseignants

Évaluation des enseignants

Évaluation des enseignants

Les collègues commencent à prendre position pour son RETRAIT !

Vous trouverez ci-dessous et ci-joint la motion adoptée lors de la réunion d’information syndicale du Snudi FO à Pavillons-Sous-Bois, qui exige le retrait du projet de réforme de l’évaluation des enseignants, basé sur les techniques de « management » des entreprises privées.

Vous trouverez également ci-joint un communiqué détaillant le contenu de ce projet de réforme avec l’analyse de Force Ouvrière. Nous vous invitons à en prendre connaissance et à le faire circuler à vos collègues.

Nous vous invitons à participer nombreux aux réunions d’informations syndicales que nous organisons sur le département pour venir en discuter, de même que tous les sujets que vous souhaiterez aborder. Nous vous rappelons que ces réunions dont un droit, sur temps de travail (en remplacement d’une animation pédagogique par exemple…). Nous vous invitons à prendre connaissance de la liste de réunions déjà programmées que nous mettons ci-dessous.

Nous refusons la dégradation de nos conditions de travail.
Nous refusons la logique de déréglementation de notre métier, la remise en cause du caractère national de l’École, dont la réforme des rythmes scolaires fait partie.
Nous refusons cette logique, elle-­‐même contenue dans la loi Travail qui implique que le droit du travail devrait être négocié localement et pouvant être de droit inférieur au droit national (code du travail, conventions collectives).
Nous refusons la mise en œuvre du protocole PPCR qui s’attaque à nos salaires, à nos promotions et qui annonce une réforme de l’évaluation des enseignants par compétences, à
« l’investissement » dans des projets locaux, et non plus basée sur la transmission des savoirs définis dans des programmes nationaux.

Nous refusons le passage en force permanent du gouvernement (mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, réforme du collège, Code du travail, PPCR…)

Nous mandatons le syndicat pour poursuivre l’information aux collègues et pour rechercher l’unité d’action avec les autres syndicats, à tous les niveaux, qui avait abouti à l’abrogation du décret Châtel sur l’évaluation en 2012.
Nous nous félicitons d’ailleurs de l’unité syndicale des confédérations CGT et FO, avec la FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse pour le Retrait puis l’abrogation de la loi Travail.

Abrogation du décret sur les rythmes scolaires !
Abandon des 108 heures annualisées !
Décompte et prise en compte des différents temps d’accueil et de sortie des élèves en dehors des temps d’enseignement.
Aucune remise en cause de notre statut ! Aucune remise en cause de notre avancement !
Augmentation du point d’indice !
Pas touche à nos vacances !

Retrait du projet d’évaluation par compétences.
Aucune mise en œuvre de la loi Travail : Abrogation !

Motion adoptée à l’unanimité des 41 présents.

Enseignants réunis avec le Snudi FO en réunion d’information syndicale

Pavillons-Sous­‐Bois, Le 20 septembre 2016

Liste des demi-journées d’information syndicale

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15 septembre : Grève !

15 septembre : Grève !

15 septembre : Grève !

Cet été, le gouvernement a publié à coup de 49-3 l’ultra-minoritaire loi « Travail » qui dynamite le socle des garanties collectives des salariés contre l’avis des organisations syndicales CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL-FIDL et la mobilisation de quatre mois pour son retrait.

Dans le même temps, il multiplie les actes de répression syndicale et prolonge l’état d’urgence qui menace directement le droit de manifester.

Le gouvernement poursuit sa politique de destruction dans l’Éducation nationale comme dans tous les secteurs.

Cet appel national au 15 septembre a une signification claire :

Le passage en force du gouvernement ne nous arrêtera pas! Nous restons unis sur notre revendication! Nous ne lâcherons pas! Nous ne nous laisserons pas détourner de nos revendications ! Cette loi, réforme de dérèglementation généralisée des droits des salariés dont la logique fait déjà des ravages et devrait se poursuivre, doit être abrogée ! La déréglementation tous azimut doit cesser!

Faites-nous remonter l’état de la mobilisation dans votre école :

Promulgation ou pas, on n’en veut pas ! Abrogation de la Loi Travail

Rien n’y fait, malgré 3 articles 49-3 successifs, les salariés et l’immense majorité des français se prononcent toujours contre la loi El Khomri. Une loi à tel point rejetée que le gouvernement n’avait même pas confiance en sa majorité pour en débattre au Parlement !

Promulguée le 8 août dernier, la loi « Travail » menace à terme l’ensemble des garanties collectives encadrant le contrat de travail. Dans le cadre des attaques contre la fonction publique, elle pourrait servir de point d’appui pour dégrader aussi les statuts des agents publics. Elle marque la disparition du principe de faveur – conquis en 1936 – et l’inversion de la hiérarchie des normes, notamment pour la définition du temps de travail et le taux de majoration des heures supplémentaires. C’est une loi de dumping social.

Ce recul sans précédent permet à Pierre Gattaz, président du MEDEF d’exiger 90 milliards d’euros supplémentaires d’allègements fiscaux pour les patrons, qui s’ajouteraient aux 40 milliards déjà obtenus dans le cadre du Pacte de responsabilité…

Pour tenter d’imposer cette politique de régression sociale, le gouvernement, isolé dans la population et même dans son propre camp, utilise des méthodes autoritaires. La prolongation de l’état d’urgence servant de prétexte pour tenter d’interdire les manifestations. Ce climat sert même à Mme El Khomri de désavouer l’inspection du travail en validant le licenciement d’un délégué syndical d’Air France. L’action syndicale étant peu à peu assimilée à un délit de droit commun.
D’ailleurs, l’article 3 de la loi du 21 juillet 2016, qui proroge de six mois l’état d’urgence, énonce explicitement que « les cortèges, défilés et rassemblements de personnes sur la voie publique peuvent être interdits dès lors que l’autorité administrative justifie ne pas être en mesure d’en assurer la sécurité compte tenu des moyens dont elle dispose ».

Les Unions Régionales CGT, CGT-FO, Solidaires, FSU et UNEF d’Ile de France réaffirment qu’elles n’entendent pas se soumettre, surtout lorsqu’il en va de la défense des intérêts matériels et moraux des salariés.

S’inscrivant dans le cadre de la déclaration commune des 7 organisations nationales du 8 juillet : « ….. », les organisations signataires réaffirment leur détermination à combattre la loi « Travail » et à en obtenir l‘abrogation et plus généralement à faire aboutir l’ensemble des revendications des salariés et des jeunes.

Pour ce faire elles appellent à se mobiliser massivement pour réussir la journée d’actions du 15 septembre contre la loi Travail, et à manifester à 14H00 place de la Bastille.
Promulgation ou pas, on n’en veut pas ! Abrogation de la Loi Travail !

Paris, le 2 septembre 2016

Communiqué CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – FIDL – UNL

Rendez-vous place de la Bastille à 14 h

23 et 28 juin : Grève !

23 et 28 juin : Grève !

23 et 28 juin : Grève !

Après la grève du 14 juin où, franchissant un nouveau cap, 1 million de manifestants ont défilé à Paris pour exiger le retrait de la loi Travail,

comme seul recours, le gouvernement menace maintenant le droit de manifester, n’hésitant pas à instrumentaliser des violences qui n’ont rien à voir avec les manifestants.

Après le 49.3, l’interdiction de manifester ?

GREVE ET MANIFESTATION LES 23 ET 28 JUIN !

Les Syndicats (sauf évidemment CFDT et UNSA), par une déclaration commune (en pièce Jointe), ne cèdent pas et appellent à poursuivre pour obtenir le retrait, en particulier par deux nouvelles journées d’action les 23 et 28 juin. Même la CFE-CGC demande désormais le retrait du projet!

C’est par la grève et la manifestation que nous défendrons le droit de grève et de manifester ! Droit que nous utilisons pour obtenir le retrait du projet de loi Travail !
Vous avez jusqu’à ce soir minuit pour envoyer votre déclaration d’intention de grève à l’IEN (pour le 23juin)
Vous trouverez ci-joint une lettre type d’intention de grève, mais pour aider vous pouvez utiliser notre formulaire (informatique) type de déclaration de grève que vous n’aurez plus qu’à transférer à votre IEN par mail (l’adresse mail de l’IEN sera indiquée). Pour cela il vous suffit de cliquer sur le bouton suivant :

Faites-nous remonter l’état de la mobilisation dans votre école :

Le gouvernement pratique le dialogue de sourd !

Massive, dynamique, combattive, revendicative, la manifestation nationale unitaire d’hier à Paris et en province est une grande réussite. Elle illustre la détermination sans faille des salarié-e-s, des privé-e-s d’emploi, des jeunes et des retraité-e-s à gagner le retrait du projet de loi Travail et à obtenir de nouveaux droits.

Les organisations dénoncent une nouvelle fois les violences qui ont émaillé les abords de la manifestation. Leur service d’ordre a joué son rôle en assurant le bon déroulement du cortège syndical.

Les organisations demandent au gouvernement de garantir les bonnes conditions d’exercice du droit de manifester. Il est de sa responsabilité d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre.

Le Premier ministre assimile les manifestants à ceux qu’il qualifie de casseurs et rejette sa propre responsabilité sur les organisations syndicales en leur imputant le climat social qui se détériore.

Il veut interdire les manifestations ! Comme si en muselant la contestation, il réglait le problème !

C’est inadmissible !

Le gouvernement refuse d’entendre !  Il cherche à détourner l’opinion publique du cœur du sujet posé par le projet de loi. Les organisations quant à elles restent centrées sur : l’inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien de l’emploi, les conditions de licenciement, le référendum d’entreprise, la médecine du travail. Autant d’éléments dans le projet de loi qui en l’état sont défavorables aux salariés.

Comment peut-il continuer de mépriser ainsi l’expression de millions de salarié-e-s, de privé-e-s d’emplois, de  jeunes et de retraité-e-s ?

Comment peut-il refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des mois ?

Le Président de la République reste silencieux après le courrier des organisations syndicales du 20 mai. Restera-t-il de marbre devant les milliers de votations que lui remettront les organisations le 28 juin prochain ?

D’ores et déjà des dizaines de milliers de votation pour le retrait  du projet de loi sont recueillies. Les organisations appellent les salarié-e-s, les privé-e-s d’emploi, les jeunes, et les retraité-e-s à voter massivement.

Depuis trois mois se multiplient les pétitions, manifestations, grèves, occupations de lieu de travail… le rejet du projet de loi est bien réel et il demeure profondément ancré y compris dans l’opinion publique.

Les organisations appellent à poursuivre les actions revendicatives sous les formes décidées localement et à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 et 28 Juin prochains :

·       Le 23 juin, pendant l’examen au Sénat (grèves, interpellations des parlementaires, rassemblements, manifestations, conférences de presse …) ;

·       le 28 juin prochain, date prévue du vote du Sénat, pour remettre la votation citoyenne auprès des préfectures et à la Présidence de la République pour la région parisienne et en organisant des grèves et des manifestations.

Elles se retrouveront le 24 juin prochain.

Communiqué CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – FIDL – UNL

Rendez-vous place d'Italie à 14 h, Place de la Bastille

Classes CM2/6e, retrait du projet !

Classes CM2/6e, retrait du projet !

Classes CM2/6e, retrait du projet !

PÉTITION

FSU FO CGT SUD

Les soussignés s’associent au vœu adopté par le CTA de l’académie de Créteil du 31/05/2016. Le CTA réaffirme l’exigence d’abrogation de la réforme du collège.  Il demande l’arrêt des expérimentations des classes à double-niveau CM2/6ème. Vœu adopté par 9 voix pour (FSU, FO et CGT) et 1 contre (UNSA).

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Déclaration de la fédération Nationale de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle FO – Académie de Créteil

Le rectorat de Créteil prétend expérimenter des classes à double-niveau CM2/6ème !

ABANDON de ce projet !

Respect des statuts particuliers des Professeurs des Écoles et des Professeurs de Lycées et Collèges !

Non au corps unique qui signifierait la remise en cause des droits de tous !

Dans l’avant-projet académique soumis pour « concertation » aux organisations syndicales, le rectorat a annoncé vouloir mettre en place, à titre d’expérimentation, des classes double-niveau CM2-6ème. Il s’agit, selon la Rectrice, de renforcer le cycle 3 (Cm1-Cm2-6ème) et de renforcer la liaison école-collège, pilier de la loi d’orientation Peillon de 2013 et de la réforme des collèges.

Plusieurs établissements (collèges et écoles) de l’Académie seraient concernés. Mais lors du Comité Technique Académique du 31 mai, lorsque les représentants FO, ont demandé la liste des établissements volontaires, La Rectrice a refusé de la communiquer en arguant du fait qu’elle n’était pas consolidée !

Pourquoi faudrait-il donc cacher cette liste aux représentants des personnels ?

Au collège Balzac de Neuilly-sur-Marne, la direction devait soumettre au vote du conseil d’administration du 2 juin un « livret-classe parcours Cm2-6ème » (le vote a été finalement différé de 15 jours… hasard ?) dans lequel sont formulées les propositions suivantes :

– faire venir 3 jours par semaine une classe de CM2 de l’école Marcel Cachin dans le collège

– créer deux groupes double-niveau 6ème/CM2 dont les emplois du temps seraient « calés » afin qu’un groupe ait cours avec le professeur des écoles et l’autre avec les enseignants du collège

– les élèves de 6ème auraient donc, par semaine, 4h de français (sur 4h30), 3h de Maths (sur 4h30), 1h d’anglais (sur 4h), 2h de sciences (sur 4h) et 2h d’enseignements artistiques (sur 2h) en commun avec les CM2

– le tout serait cadré par un « projet commun » dans lequel activités et productions sont déjà imposées.

La FNEC-FP FO Créteil alerte les personnels sur la signification de la mise en place de telles expérimentations pilotées directement par le rectorat. Celles-ci s’insèrent pleinement dans la mise en oeuvre de la réforme des collèges dont nous exigeons l’abrogation. Elles contiendraient, de fait, la remise en cause des statuts particuliers des professeurs du second degré qui prévoient qu’ils enseignent des connaissances disciplinaires à des élèves de collèges et lycées. Elles entraîneraient, de fait, une multiplication de réunions de « concertation » pour les collègues. Ainsi, avec un tel projet, comment concilier les 24 heures hebdomadaires d’enseignement des professeurs des écoles avec les 18 heures des certifiés, au moment où la ministre de la fonction publique vient de publier un rapport sur le temps de travail des fonctionnaires (dans lequel est pointé le fait que les fonctionnaires ne feraient pas assez d’heures !!!) ?

Aux garanties statutaires définies nationalement par décret, ce projet oppose la définition locale des obligations réglementaires de service définie par le conseil d’administration ou le « conseil école-collège ». A la liberté pédagogique individuelle dans le cadre de programmes et horaires nationaux, il oppose l’obligation de s’insérer dans des projets pédagogiques locaux.

C’est la logique des projets éducatifs de territoire (PEdT) insérés dans la réforme des rythmes scolaires du 1er degré. C’est aussi la logique du projet de loi Travail rejeté par les salariés du privé et du public qui unissent leurs forces pour en exiger le retrait. C’est la logique de l’inversion de la hiérarchie des normes qui pulvérise les droits collectifs attachés au code du travail et aux conventions collectives.

C’est pourquoi la FNEC FP-FO Créteil demande l’abandon immédiat de ces expérimentations, l’abrogation de la réforme des collèges, l’abrogation des décrets sur les rythmes scolaires et exige le respect des statuts particuliers de chacun :

La FNEC FP-FO Créteil rappelle que, statutairement, les professeurs des lycées et collèges enseignent à des élèves du secondaire, ceux des écoles enseignent à des élèves du primaire, sur la base de programmes, d’horaires, et d’obligations de services définies nationalement.

Ainsi en cas d’accident d’un élève de CM2 en classe avec un certifié, qui porterait la responsabilité ?

Et pour les CPE et les personnels administratifs qui travaillent en collège ? Devront-ils gérer les élèves de CM2 qui ne sont pourtant pas inscrits dans leur établissement mais dans une école élémentaire ?

Chacun comprend que cette « expérimentation » est le marchepied pour aller vers un corps unique fusionnant les corps des PE, certifiés et agrégés, remettant en cause les obligations de service de tous pour les aligner sur les 1607 heures de la fonction publique.

Chacun comprend aussi que, pour cela, il faudrait mettre en oeuvre les « recommandations » du rapport Caraglio-Leloup : suppression des circonscriptions du premier degré (et donc des prérogatives des IEN) pour placer les écoles et les PE sous la tutelle du chef d’établissement du collège du secteur renommé Établissement Public du Socle Commun. Tout ceci avec la disparition des programmes nationaux pour y substituer le PEdT et l’autonomie de l’établissement (inscrite dans la réforme des collèges et celle des rythmes scolaires).

Lors du CTA du 31 mai, le voeu suivant a été adopté :

Voeu du CTA de l’académie de Créteil du 31/05/2016 présenté par FSU, FO et CGT :

Le CTA réaffirme l’exigence d’abrogation de la réforme du collège.

Il demande l’arrêt des expérimentations des classes à double-niveau CM2/6ème.

Adopté par 9 voix pour (FSU, FO et CGT) et 1 contre (UNSA)

La FNEC FP-FO Créteil appelle les collègues à se réunir dans leurs établissements,

– à signer massivement le voeu du CTA exigeant le retrait de ces expérimentations,

– à réaffirmer leurs revendications d’abrogation de la réforme des collèges, d’abrogation des décrets sur les rythmes scolaires et de retrait du projet de loi El Khomri,

23 et 28 juin : Grève !

14 juin : Grève Unitaire !

14 juin : Grève Unitaire !

Le 14 juin, c’est le moment ! Le gouvernement est fragilisé ! Tous les jours, ce sont de nouveaux rebondissements, c’est la cacophonie dans le camp du gouvernement ! Dans l’unité CGT-FO-FSU-SUD, le mouvement de grève et de blocage s’enracine dans le pays !

Les manifestants de province viendront à Paris manifester le 14 juin ! La manifestation nationale est d’une importance majeure ! Préparons la grève et la manifestation massives le 14 juin ! Nous pouvons obtenir le Retrait de ce projet de loi et ainsi nous ouvrir la voie à la satisfaction de toutes les revendications.

Dans les écoles, nous appelons à décider la grève le 14 juin et à s’organiser pour être le plus nombreux possible en manifestation.

Faites-nous remonter l’état de la mobilisation dans votre école :

Le gouvernement ne veut rien voir ni entendre, il multiplie mensonges, violences et provocations.
La réalité est pourtant simple : les salariés, soudés avec leurs organisations syndicales CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL continuent d’exiger le retrait du projet de loi Travail, ils n’acceptent pas le dénide démocratie que représente l’utilisation par le gouvernement du 49-3. L’entêtement du gouvernement renforce la détermination des salariés.

Loin de reculer le mouvement s’enracine, les grèves et blocages se multiplient, la crise politique du gouvernement et de sa « majorité parlementaire » empire chaque jour.
Et maintenant ? Il n’y a pas d’autre issue que l’abandon du projet de loi qui, en supprimant la hiérarchie des normes, engage le fer pour remettre en cause la totalité des garanties collectives qui protègent les salariés, du public comme du privé, dans tous les domaines : temps de travail, salaires, obligations de service, droit syndical, protection sociale.

Pour le retrait, les organisations appellent à la grève interprofessionnelle et à la manifestation nationale à Paris le mardi 14 juin.

Alors c’est le moment !

  • C’est le moment de tous s’y mettre pour que soit retiré ce projet rétrograde et antirépublicain.
  • C’est le moment de tous s’y mettre pour s’ouvrir la voie de la satisfaction de toutes les revendications qui posent dans chacun de nos secteurs la défense des droits collectifs, des statuts et conventions collectives contre l’individualisation sans fin et l’exploitation sans limites.
  • C’est le moment de nous réunir dans tous les services et établissements pour apprécier la situation, discuter de la réalité des informations concernant le projet de loi et l’ampleur de la mobilisation. C’est le moment de nous déterminer avec les salariés de tous les secteurs et de tous les départements engagés pour bloquer le pays par la grève.
  • C’est le moment de préparer le 14 juin, la grève interprofessionnelle et la manifestation nationale.La FNEC FP FO appelle à la multiplication de réunions et assemblées à tous les niveaux, avec les organisations syndicales, pour discuter, décider la grève quand les conditions sont réunies, et organiser concrètement la grève et la manifestation nationale du 14 juin.

Montreuil le 30 mai 2016.

Communiqué FNEC-FP FO

Rendez-vous place d'Italie à 13 h, direction Invalides.