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23 et 28 juin : Grève !

23 et 28 juin : Grève !

23 et 28 juin : Grève !

Après la grève du 14 juin où, franchissant un nouveau cap, 1 million de manifestants ont défilé à Paris pour exiger le retrait de la loi Travail,

comme seul recours, le gouvernement menace maintenant le droit de manifester, n’hésitant pas à instrumentaliser des violences qui n’ont rien à voir avec les manifestants.

Après le 49.3, l’interdiction de manifester ?

GREVE ET MANIFESTATION LES 23 ET 28 JUIN !

Les Syndicats (sauf évidemment CFDT et UNSA), par une déclaration commune (en pièce Jointe), ne cèdent pas et appellent à poursuivre pour obtenir le retrait, en particulier par deux nouvelles journées d’action les 23 et 28 juin. Même la CFE-CGC demande désormais le retrait du projet!

C’est par la grève et la manifestation que nous défendrons le droit de grève et de manifester ! Droit que nous utilisons pour obtenir le retrait du projet de loi Travail !
Vous avez jusqu’à ce soir minuit pour envoyer votre déclaration d’intention de grève à l’IEN (pour le 23juin)
Vous trouverez ci-joint une lettre type d’intention de grève, mais pour aider vous pouvez utiliser notre formulaire (informatique) type de déclaration de grève que vous n’aurez plus qu’à transférer à votre IEN par mail (l’adresse mail de l’IEN sera indiquée). Pour cela il vous suffit de cliquer sur le bouton suivant :

Faites-nous remonter l’état de la mobilisation dans votre école :

Le gouvernement pratique le dialogue de sourd !

Massive, dynamique, combattive, revendicative, la manifestation nationale unitaire d’hier à Paris et en province est une grande réussite. Elle illustre la détermination sans faille des salarié-e-s, des privé-e-s d’emploi, des jeunes et des retraité-e-s à gagner le retrait du projet de loi Travail et à obtenir de nouveaux droits.

Les organisations dénoncent une nouvelle fois les violences qui ont émaillé les abords de la manifestation. Leur service d’ordre a joué son rôle en assurant le bon déroulement du cortège syndical.

Les organisations demandent au gouvernement de garantir les bonnes conditions d’exercice du droit de manifester. Il est de sa responsabilité d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre.

Le Premier ministre assimile les manifestants à ceux qu’il qualifie de casseurs et rejette sa propre responsabilité sur les organisations syndicales en leur imputant le climat social qui se détériore.

Il veut interdire les manifestations ! Comme si en muselant la contestation, il réglait le problème !

C’est inadmissible !

Le gouvernement refuse d’entendre !  Il cherche à détourner l’opinion publique du cœur du sujet posé par le projet de loi. Les organisations quant à elles restent centrées sur : l’inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien de l’emploi, les conditions de licenciement, le référendum d’entreprise, la médecine du travail. Autant d’éléments dans le projet de loi qui en l’état sont défavorables aux salariés.

Comment peut-il continuer de mépriser ainsi l’expression de millions de salarié-e-s, de privé-e-s d’emplois, de  jeunes et de retraité-e-s ?

Comment peut-il refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des mois ?

Le Président de la République reste silencieux après le courrier des organisations syndicales du 20 mai. Restera-t-il de marbre devant les milliers de votations que lui remettront les organisations le 28 juin prochain ?

D’ores et déjà des dizaines de milliers de votation pour le retrait  du projet de loi sont recueillies. Les organisations appellent les salarié-e-s, les privé-e-s d’emploi, les jeunes, et les retraité-e-s à voter massivement.

Depuis trois mois se multiplient les pétitions, manifestations, grèves, occupations de lieu de travail… le rejet du projet de loi est bien réel et il demeure profondément ancré y compris dans l’opinion publique.

Les organisations appellent à poursuivre les actions revendicatives sous les formes décidées localement et à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 et 28 Juin prochains :

·       Le 23 juin, pendant l’examen au Sénat (grèves, interpellations des parlementaires, rassemblements, manifestations, conférences de presse …) ;

·       le 28 juin prochain, date prévue du vote du Sénat, pour remettre la votation citoyenne auprès des préfectures et à la Présidence de la République pour la région parisienne et en organisant des grèves et des manifestations.

Elles se retrouveront le 24 juin prochain.

Communiqué CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – FIDL – UNL

Rendez-vous place d'Italie à 14 h, Place de la Bastille

Exeat, Hors-Classe, PE

Exeat, Hors-Classe, PE

Exeat, Hors-Classe, PE

Compte-rendu du GT exeat – 3 juin

Point général

Cette année, le Dasen a accordé 69 exeat sur 399 demandes (dites recevables, car en réalité, c’était plus de 450 demandes). Les motifs qui pouvaient être invoqués sont des motifs médicaux, sociaux, rapprochements de conjoints, grande ancienneté et convenance personnelle.

Si le Snudi FO reconnaît objectivement que ce nombre est en augmentation par rapport à l’année dernière (quoi que légère… 54 l’an passé), ce chiffre reste notoirement insuffisant, de trop nombreux collègues se retrouvent dans des situations de vie et professionnelles inacceptables.

Le nombre d’exeat accordé selon les critères du DASEN
Exeat médical : 26
Exeat social : 12
Rapprochement de conjoints avec 16 ans 10 mois d’AGS : 12
Grande ancienneté et cumul demande du même premier vœu : 19 ans et 75-80 points de renouvellement de demande (cela correspond à 16 ans) : 6
Grande ancienneté (36 ans) : 1
Critère Disponibilité + rapprochement de conjoints + AGS : 13

Modification des critères
Les autres syndicats sont intervenus pour demander des modifications des critères :
Prise en compte des mutations d’office.
Prise en compte de l’éloignement (DOM).
Le DASEN a demandé aux organisations syndicales de se prononcer sur les critères proposés, faisant peser ainsi sur elles la responsabilité des politiques d’austérité. Le Snudi FO est là pour défendre tous les dossiers qui lui sont confiés, en défendant de fait des situations qui ne sont pas dans les « critères » de la DSDEN. Le Snudi FO est là pour revendiquer l’augmentation du nombre d’exeat, pas pour monter les collègues les uns contre les autres en choisissant un critère plus qu’un autre. Les critères sont de la responsabilité du DASEN.

Etude des exeat
Le DASEN a annoncé le nom des 69 exeat accordés.
Le Snudi FO a défendu les 103 dossiers qui lui ont été confiés, sans se soucier des critères du DASEN.
Chaque dossier défendu va donc être réétudié par la direction académique.
Si depuis le dépôt de votre dossier, vous avez de nouvelles pièces, envoyez-les rapidement.
Si vous souhaitez être reçus par la Direction académique afin de pouvoir exposer votre situation, contactez le Snudi FO.

Classes CM2/6e, retrait du projet !

Classes CM2/6e, retrait du projet !

Classes CM2/6e, retrait du projet !

PÉTITION

FSU FO CGT SUD

Les soussignés s’associent au vœu adopté par le CTA de l’académie de Créteil du 31/05/2016. Le CTA réaffirme l’exigence d’abrogation de la réforme du collège.  Il demande l’arrêt des expérimentations des classes à double-niveau CM2/6ème. Vœu adopté par 9 voix pour (FSU, FO et CGT) et 1 contre (UNSA).

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Déclaration de la fédération Nationale de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle FO – Académie de Créteil

Le rectorat de Créteil prétend expérimenter des classes à double-niveau CM2/6ème !

ABANDON de ce projet !

Respect des statuts particuliers des Professeurs des Écoles et des Professeurs de Lycées et Collèges !

Non au corps unique qui signifierait la remise en cause des droits de tous !

Dans l’avant-projet académique soumis pour « concertation » aux organisations syndicales, le rectorat a annoncé vouloir mettre en place, à titre d’expérimentation, des classes double-niveau CM2-6ème. Il s’agit, selon la Rectrice, de renforcer le cycle 3 (Cm1-Cm2-6ème) et de renforcer la liaison école-collège, pilier de la loi d’orientation Peillon de 2013 et de la réforme des collèges.

Plusieurs établissements (collèges et écoles) de l’Académie seraient concernés. Mais lors du Comité Technique Académique du 31 mai, lorsque les représentants FO, ont demandé la liste des établissements volontaires, La Rectrice a refusé de la communiquer en arguant du fait qu’elle n’était pas consolidée !

Pourquoi faudrait-il donc cacher cette liste aux représentants des personnels ?

Au collège Balzac de Neuilly-sur-Marne, la direction devait soumettre au vote du conseil d’administration du 2 juin un « livret-classe parcours Cm2-6ème » (le vote a été finalement différé de 15 jours… hasard ?) dans lequel sont formulées les propositions suivantes :

– faire venir 3 jours par semaine une classe de CM2 de l’école Marcel Cachin dans le collège

– créer deux groupes double-niveau 6ème/CM2 dont les emplois du temps seraient « calés » afin qu’un groupe ait cours avec le professeur des écoles et l’autre avec les enseignants du collège

– les élèves de 6ème auraient donc, par semaine, 4h de français (sur 4h30), 3h de Maths (sur 4h30), 1h d’anglais (sur 4h), 2h de sciences (sur 4h) et 2h d’enseignements artistiques (sur 2h) en commun avec les CM2

– le tout serait cadré par un « projet commun » dans lequel activités et productions sont déjà imposées.

La FNEC-FP FO Créteil alerte les personnels sur la signification de la mise en place de telles expérimentations pilotées directement par le rectorat. Celles-ci s’insèrent pleinement dans la mise en oeuvre de la réforme des collèges dont nous exigeons l’abrogation. Elles contiendraient, de fait, la remise en cause des statuts particuliers des professeurs du second degré qui prévoient qu’ils enseignent des connaissances disciplinaires à des élèves de collèges et lycées. Elles entraîneraient, de fait, une multiplication de réunions de « concertation » pour les collègues. Ainsi, avec un tel projet, comment concilier les 24 heures hebdomadaires d’enseignement des professeurs des écoles avec les 18 heures des certifiés, au moment où la ministre de la fonction publique vient de publier un rapport sur le temps de travail des fonctionnaires (dans lequel est pointé le fait que les fonctionnaires ne feraient pas assez d’heures !!!) ?

Aux garanties statutaires définies nationalement par décret, ce projet oppose la définition locale des obligations réglementaires de service définie par le conseil d’administration ou le « conseil école-collège ». A la liberté pédagogique individuelle dans le cadre de programmes et horaires nationaux, il oppose l’obligation de s’insérer dans des projets pédagogiques locaux.

C’est la logique des projets éducatifs de territoire (PEdT) insérés dans la réforme des rythmes scolaires du 1er degré. C’est aussi la logique du projet de loi Travail rejeté par les salariés du privé et du public qui unissent leurs forces pour en exiger le retrait. C’est la logique de l’inversion de la hiérarchie des normes qui pulvérise les droits collectifs attachés au code du travail et aux conventions collectives.

C’est pourquoi la FNEC FP-FO Créteil demande l’abandon immédiat de ces expérimentations, l’abrogation de la réforme des collèges, l’abrogation des décrets sur les rythmes scolaires et exige le respect des statuts particuliers de chacun :

La FNEC FP-FO Créteil rappelle que, statutairement, les professeurs des lycées et collèges enseignent à des élèves du secondaire, ceux des écoles enseignent à des élèves du primaire, sur la base de programmes, d’horaires, et d’obligations de services définies nationalement.

Ainsi en cas d’accident d’un élève de CM2 en classe avec un certifié, qui porterait la responsabilité ?

Et pour les CPE et les personnels administratifs qui travaillent en collège ? Devront-ils gérer les élèves de CM2 qui ne sont pourtant pas inscrits dans leur établissement mais dans une école élémentaire ?

Chacun comprend que cette « expérimentation » est le marchepied pour aller vers un corps unique fusionnant les corps des PE, certifiés et agrégés, remettant en cause les obligations de service de tous pour les aligner sur les 1607 heures de la fonction publique.

Chacun comprend aussi que, pour cela, il faudrait mettre en oeuvre les « recommandations » du rapport Caraglio-Leloup : suppression des circonscriptions du premier degré (et donc des prérogatives des IEN) pour placer les écoles et les PE sous la tutelle du chef d’établissement du collège du secteur renommé Établissement Public du Socle Commun. Tout ceci avec la disparition des programmes nationaux pour y substituer le PEdT et l’autonomie de l’établissement (inscrite dans la réforme des collèges et celle des rythmes scolaires).

Lors du CTA du 31 mai, le voeu suivant a été adopté :

Voeu du CTA de l’académie de Créteil du 31/05/2016 présenté par FSU, FO et CGT :

Le CTA réaffirme l’exigence d’abrogation de la réforme du collège.

Il demande l’arrêt des expérimentations des classes à double-niveau CM2/6ème.

Adopté par 9 voix pour (FSU, FO et CGT) et 1 contre (UNSA)

La FNEC FP-FO Créteil appelle les collègues à se réunir dans leurs établissements,

– à signer massivement le voeu du CTA exigeant le retrait de ces expérimentations,

– à réaffirmer leurs revendications d’abrogation de la réforme des collèges, d’abrogation des décrets sur les rythmes scolaires et de retrait du projet de loi El Khomri,

Impôts : déduire sa cotisation

Impôts : déduire sa cotisation

Impôts : déduire sa cotisation

Via le crédit d’impôt, vous pouvez déduire 66 % de votre cotisation syndicale de votre impôt sur le revenu.

Concrètement, si, en 2014, votre adhésion ou réadhésion au Snudi Fo 93 vous a coûté 100 €, vous pouvez réduire votre impôt sur vos revenus 2015 de 66 €.

Voici donc comment remplir sa déclaration en ligne pour bénéficier de ce crédit d’impôt.

Une fois arrivé à l’étape 3 « Revenus et charges » de votre déclaration principale, descendre jusqu’à la catégorie « Charges » et cocher « Réductions et crédits d’impôts » comme sur l’exemple.

Lors de la finalisation de votre déclaration dans la catégorie « Vos charges » vous pourrez déclarer le montant de votre adhésion dans la case 7AC intitulée « Cotisations syndicales des salariés et pensionnés ».

Veuillez indiquer dans cette case la totalité de votre cotisation (et non 66 %).

Une fois votre déclaration terminée, vous recevrez une confirmation au format PDF qui devra contenir la ligne suivante :

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23 et 28 juin : Grève !

14 juin : Grève Unitaire !

14 juin : Grève Unitaire !

Le 14 juin, c’est le moment ! Le gouvernement est fragilisé ! Tous les jours, ce sont de nouveaux rebondissements, c’est la cacophonie dans le camp du gouvernement ! Dans l’unité CGT-FO-FSU-SUD, le mouvement de grève et de blocage s’enracine dans le pays !

Les manifestants de province viendront à Paris manifester le 14 juin ! La manifestation nationale est d’une importance majeure ! Préparons la grève et la manifestation massives le 14 juin ! Nous pouvons obtenir le Retrait de ce projet de loi et ainsi nous ouvrir la voie à la satisfaction de toutes les revendications.

Dans les écoles, nous appelons à décider la grève le 14 juin et à s’organiser pour être le plus nombreux possible en manifestation.

Faites-nous remonter l’état de la mobilisation dans votre école :

Le gouvernement ne veut rien voir ni entendre, il multiplie mensonges, violences et provocations.
La réalité est pourtant simple : les salariés, soudés avec leurs organisations syndicales CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL continuent d’exiger le retrait du projet de loi Travail, ils n’acceptent pas le dénide démocratie que représente l’utilisation par le gouvernement du 49-3. L’entêtement du gouvernement renforce la détermination des salariés.

Loin de reculer le mouvement s’enracine, les grèves et blocages se multiplient, la crise politique du gouvernement et de sa « majorité parlementaire » empire chaque jour.
Et maintenant ? Il n’y a pas d’autre issue que l’abandon du projet de loi qui, en supprimant la hiérarchie des normes, engage le fer pour remettre en cause la totalité des garanties collectives qui protègent les salariés, du public comme du privé, dans tous les domaines : temps de travail, salaires, obligations de service, droit syndical, protection sociale.

Pour le retrait, les organisations appellent à la grève interprofessionnelle et à la manifestation nationale à Paris le mardi 14 juin.

Alors c’est le moment !

  • C’est le moment de tous s’y mettre pour que soit retiré ce projet rétrograde et antirépublicain.
  • C’est le moment de tous s’y mettre pour s’ouvrir la voie de la satisfaction de toutes les revendications qui posent dans chacun de nos secteurs la défense des droits collectifs, des statuts et conventions collectives contre l’individualisation sans fin et l’exploitation sans limites.
  • C’est le moment de nous réunir dans tous les services et établissements pour apprécier la situation, discuter de la réalité des informations concernant le projet de loi et l’ampleur de la mobilisation. C’est le moment de nous déterminer avec les salariés de tous les secteurs et de tous les départements engagés pour bloquer le pays par la grève.
  • C’est le moment de préparer le 14 juin, la grève interprofessionnelle et la manifestation nationale.La FNEC FP FO appelle à la multiplication de réunions et assemblées à tous les niveaux, avec les organisations syndicales, pour discuter, décider la grève quand les conditions sont réunies, et organiser concrètement la grève et la manifestation nationale du 14 juin.

Montreuil le 30 mai 2016.

Communiqué FNEC-FP FO

Rendez-vous place d'Italie à 13 h, direction Invalides.